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Son sobriquet de gratte-cul prête aussi à sourire…

Le faux-fruit de l’églantier tire sa dénomination scientifique du grec kynos rhodon qui signifie littéralement «rose de chien». Cela en référence à ses propriétés supposées, par les anciens, de remède contre les morsures de chiens, voire même contre la rage.

Quelques graines poilues mises discrètement à fleur de peau suffisent généralement à connaître l’origine de sa dénomination familière… Ce sont d’ailleurs ces akènes qui constituent, botaniquement parlant, les véritables fruits de l’arbuste. Le cynorrhodon en tant que tel n’est en fait qu’une enveloppe charnue issue de la transformation du réceptacle floral.

Si le cynorrhodon est bien connu des amateurs de confiture, il est également recherché par la faune sauvage en début d’hiver. Rare ressource alimentaire encore disponible en cette période de disette, il aide certaines espèces à passer cette période délicate grâce notamment à sa grande teneur en vitamine C.

Cerfs, chamois, chevreuils et autres ongulés n’hésitent ainsi pas à se frotter contre les épines d’une des nombreuses espèces d’églantier.

La couleur de certaines crottes de renard indique que même ce carnivore fait périodiquement des cures de vitamines !

Eglantier © L. Martin-Dhermont / PnM
Eglantier © L. Martin-Dhermont / PnM
Crotte de renard © L. Martin-Dhermont / PnM
Crotte de renard © L. Martin-Dhermont / PnM
Renard roux © L. Malthieux / PnM
Renard roux © L. Malthieux / PnM

Source URL: https://www2.mercantour-parcnational.fr/actualites/cynorrhodon-quel-drole-de-nom