Le Parc national du Mercantour met en oeuvre depuis 2017 le projet CCLIMATT, cofinancé par l’Union Européenne. Son objectif est de mesurer les impacts du changement climatique en montagne et de faire émerger des actions exemplaires d’adaptation sur les territoires.
Le projet CCLIMATT comporte aussi une action destinée à financer un appel à projets dans différents domaines possibles, dont l’agriculture, sur laquelle le Parc a décidé de se concentrer. On cible ici toute production vivrière de proximité, favorable à la biodiversité peu consommatrice de ressources telles que l’eau, en général fondée sur l’observation et l’imitation de processus naturels...
L’agriculture locale « au naturel » est une porte d’entrée essentielle pour la transition écologique à l’échelle d’un territoire et une clé de la résilience face aux changements globaux présents et futurs.
L’agriculture « au naturel », professionnelle ou du fait de particuliers dans leurs jardins, constitue en effet une solution majeure d’atténuation et d’adaptation au changement climatique en limitant les émission de gaz à effet de serre, en plus de contribuer à l’économie, au lien social et à l’entretien des paysages. Les transitions
de l’agriculture et de l’alimentation sont un pilier nécessaire de la transition écologique.
Dans le cadre du projet CCLIMATT, le Parc national du Mercantour a donc décidé de soutenir des initiatives de développement, de formation et de sensibilisation au jardinage « au naturel » dans la vallée de la Vésubie.
Lors de l'Explor'Nature mené en juillet 2017, les arachnologues turinois Marco Isaia, Filippo Milano et Stefano Mammola et l'arachnologue française Christine Rollard ont, durant trois jours, mené des prospections intensives sur les araignées de la commune de Barcelonnette.
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Annonçant les 40 ans du Parc en 2019, retrouvez aussi un portrait à ne pas louper : Roger Settimo, un pionnier du Parc.